Exposition « Hanami & Wabi-sabi : Fleurs et Terres du Japon » (Paris)

Publié le par afa

 

  Dernière info - minute : exceptionnellement, la galerie sera fermée du vendredi 15 au mardi 19 avril inclus.

 

Communiqué de presse :

 

 

« Hanami & Wabi-sabi :

Fleurs et Terres du Japon »

 

du 7 au 30 avril 2011

Peintures de Jean-Louis Magnet –

Sculptures céramiques de Catherine Arzberger

 Vernissage le jeudi 7 avril 2011 de 18 à 21 h

 

Galerie Evelyne Héno, Paris 7ème


« Cette exposition – qui ne pouvait avoir lieu qu’en avril dans nos contrées ! – est un hommage au Japon où le « hanami » (littéralement « regarder les fleurs ») est une coutume très ancienne et toujours très populaire.
Le peintre Jean-Louis Magnet s’adonne toute l’année au hanami… en peinture. Il travaille sur des petits carrés de papier qu’il maroufle ensuite sur la toile. Son ambition est que ses tableaux, qu’il considère comme des détails d’un ensemble infini, soient présents partout dans le monde pour reconstituer un immense arbre. Le travail sur les arbres invisibles, sculptures mobiles et aériennes,  est un autre pan de son activité artistique.
La céramiste, Catherine Arzberger, quant à elle, a choisi le Raku parce que le principe essentiel des origines de cette technique relève du « Wabi-sabi » que l’on pourrait traduire par la faculté de s’ouvrir au monde pour ressentir la beauté des choses simples, imparfaites, spontanées, éphémères ou patinées par le temps. Ses pièces, d’une grande beauté, jouent sur l’association des contraires : le noir et le blanc, le lisse et le rugueux, l’ancestral et le contemporain.

 Le végétal et l’aérien côtoieront la terre et le feu dans la célébration du printemps.

 Le vernissage aura lieu le jeudi 7 avril 2011 de 18 à 21 heures en présence des deux artistes. »
 

 

Evelyne Héno

 

 

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Présentation Catherine Arzberger, céramiste

Catherine Arzberger a choisi le Raku et les cuissons dites « primitives » car ces techniques connotent le passé lointain des cultures ancestrales tout en permettant l'expression des sensibilités les plus contemporaines par la violence de leurs matières  brutes et la spontanéité de leur pratique. C'est cette double appartenance au passé et au présent immédiat qui lui permet d'exprimer au mieuxson univers personnel.
Le Raku sert cet univers imaginaire parce qu'il accuse la présence des marques du Temps : usure, craquelures, déchirures, fractures, autant d'« accidents techniques » propres au Raku, certes, mais aussi autant de marques d'une perception intime du Monde.
Le Raku, de plus, avec ses effets de matière spécifiques, favorise l'association des contraires : la grossièreté brute de la terre sablée contraste avec la douceur soyeuse de la peau de l'émail.
Catherine Arzberger démultiplie ce jeu des contraires à tous les niveaux : le plein et le vide, le masculin et le féminin, la sérénité et la tourmente, l'éclatement anarchique des couleurs et la retenue des plages calligraphiées. Ces contrastes se retrouvent ainsi associés dans une nostalgie d'harmonie, un rêve de résolution des antagonismes.

 

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Présentation Jean-Louis Magnet, peintre

La technique picturale de Jean-Louis Magnet consiste à traiter chaque carré de papier comme s’il s’agissait d’un tableau indépendant. Ensuite, marouflé sur la toile, il devient fragment d’un ensemble plus vaste, qui lui-même peut être vu comme le fragment d’un autre ensemble plus vaste encore. Dans la série des « Hanami », hymne à la complexité du monde, à sa richesse et à son foisonnement, chacun des tableaux est à lire comme un fragment épars et infime d’un tableau infini. Chacun de ces fragments de papier peut aussi être vu comme le témoignage, la trace d’un moment de la journée, la lumière d’une saison. Cet aspect temporel est accentué par le contraste entre une facture gestuelle et la coupure nette entre chaque carré, montrant un geste stoppé en pleine course, au sommet de son énergie, et qui permet de créer un effet de moment suspendu. Enfin, le jeu qui s’opère d’un carré à l’autre avec les différents plans, jeu accentué parfois par l’absence de certains carrés, entraîne l’oeil dans un espace complexe dans lequel le spectateur devient acteur.

 

 

 

GALERIE EVELYNE HENO

27 rue Casimir Périer, 75007 Paris

Tél. : 09 51 20 64 22

www.evelyneheno.com

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